
Idwig Stéphane est Pauvre B, il est Baudelaire. Superbe performance d’un acteur qui donne sa peau sur scène, qui est ce poète qui hurlait : « Je suis de ceux que les hommes n’aiment pas mais je suis de ceux dont les hommes se souviennent ». Son Baudelaire malade, rongé en dedans par lui-même, crispé et fou fera date. C’est un spectacle qu’il ne faut pas manquer.
Le Soir, Luc Honorez « Pauvre B »
Idwig Stéphane est Baudelaire, seul face à la Belgique et à lui-même, à sa mère invisible, à la maladie.
Dandy, ganté de rose, aux cheveux teints, petit, il occupe la scène, tragique dans chacun de ses gestes,
de ses regards, de ses pas. C’est une des compositions les plus saisissantes, mécanique, réglée,
acérée, qu’il nous a été donné de voir. Spectacle exceptionnel.
La Nouvelle Gazette, G.R."Pauvre B"
Baudelaire ressuscité.
Le monologue se trouve non seulement mis en valeur mais pris à bras le corps par un comédien d’un talent exceptionnel.
Jo Gérard« Pauvre B »
Stéphane nous émeut, nous fascine et nous dérange comme si l’âme torturée de Baudelaire s’était brusquement emparée de sa personne, comme si le corps déjà malade de l’écrivain animait ses mouvements saccadés.
Nous avons eu la chance pour quelques jours de posséder Baudelaire ressuscité parmi nous plus vrai que nature. Il faut assister toutes affaires cessantes à ses colères, à ses méditations et à ses combats avec lui-même et avec l’ange.
L’Eventail« Pauvre B »
Travail scénique impressionnant. En jaquette et gilet, ganté de rose, Idwig Stéphane prend en charge ce personnage échevelé du poète devenu comme étranger à toute humanité, perdu dans la mécanique de ses phantasmes, dandy
désormais dérisoire. C’est à la fois très irréel et cependant créateur, outrancier et néanmoins remarquable.
Pourquoi Pas? Joseph Bertrand «Pauvre B»
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